La Finlande, l’Allemagne et l’Italie sont les économies de la zone euro les moins performantes au premier trimestre de l’année, estime DBRS, une agence de notation basée à Toronto, au Canada.
La France sous-performe
DBRS a souligné la semaine dernière que les économies ayant enregistré les taux de croissance les plus élevés pour la période de trois mois étaient les petites économies : Malte (4,8%), Estonie (4,6%) et Lituanie (3,7%). L’Allemagne, la France et l’Italie – les trois plus grandes économies de la zone euro – figuraient toutes en revanche sur la liste des économies sous-performantes, aux côtés de la Belgique et de la Finlande.
L’agence de notation canadienne a estimé que l’économie finlandaise avait crû de 1,2%, l’économie allemande de 0,7% et l’économie française de 1,2% entre janvier et mars.
L’économie italienne s’est contractée de 0,1%.
Les industries manufacturières et le climat économique général des 19 pays sont affectés négativement par les incertitudes quant à l’escalade potentielle du protectionnisme et à la probabilité croissante d’un Brexit sans accord.
Statistics Finland a révélé ce jeudi 20 juin avoir abaissé de 2,3 à 1,7% son estimation de la croissance du produit intérieur brut en Finlande en 2018, suscitant ainsi l’inquiétude des économistes.
«Selon les chiffres, la croissance annuelle du PIB était inférieure à 1% pendant deux trimestres. Il n’y a pratiquement pas eu de croissance trimestrielle au second semestre de 2018 », a tweeté Pasi Kuoppamäki, économiste en chef à la Danske Bank.
