L’économie française succombera à la faiblesse du commerce mondial l’an prochain après que la forte demande intérieure l’a aidée à résister au ralentissement de la zone euro en 2019, selon la Banque de France.
La banque centrale a ramené son PIB prévu pour 2020 à 1,1% contre 1,3% en septembre, alors qu’elle s’attendait à des exportations plus fortes. La croissance des dépenses de consommation va s’accélérer, bien qu’à un rythme légèrement plus lent que prévu.
« La forte détérioration de l’environnement international se traduira par un ralentissement marqué des exportations », a indiqué la Banque de France. »La croissance française décroîtra en 2020. »
La croissance reprendra légèrement en 2021, à 1,3%, selon la banque centrale. Même en 2020, les ménages continueront de bénéficier des réductions d’impôts qu’Emmanuel Macron a apportées après les manifestations des Gilets jaunes, a-t-il déclaré.
Il prévoit également que les grèves en cours en France auront un impact limité sur la croissance. Informant les journalistes à Paris, l’économiste en chef Olivier Garnier a déclaré que la confiance des consommateurs reste élevée et que même les grèves plus prolongées de 1995 n’ont réduit que 0,2 point de pourcentage sur un quart de la croissance.
« Il peut y avoir un impact en fonction de la durée », a expliqué Olivier Garnier. »Mais même s’il y a des effets significatifs dans certains secteurs, cela ne remet pas en cause le scénario économique. »