Une nouvelle étape a été franchie dans le processus d’approbation d’un réseau électrique GB-France.
L’enregistrement des parties intéressées a commencé pour le projet hydroélectrique Aquind, après que sa demande a été acceptée pour examen par l’inspection de l’urbanisme le 12 décembre 2019.
Le projet prévoit la pose de câbles HVDC entre la côte sud de l’Angleterre et la Normandie en France pour transporter 2 GW de puissance. L’appel d’offres est ouvert jusqu’au 19 février 2020.
L’approbation du projet Aquind et de deux autres projets d’interconnexion en France a été retardée en raison de l’incertitude liée au Brexit, le régulateur français de l’énergie CRE a déclaré qu’il ne pouvait pas prévoir comment les interconnexions seront réglementées après le Brexit ou comment elles affecteront le marché européen de l’énergie.
Les deux autres projets proposés reliant les réseaux électriques britannique et français sont le projet Gridlink de 160 km entre Kingsnorth et Dunkerque et le projet Fablink de 220 km entre Menuel et Exeter.
Les trois interconnexions permettraient d’accroître les échanges d’énergie avec la France et le reste de l’Europe, ce qui est considéré comme de plus en plus vital à mesure que la production d’énergie s’oriente vers une plus grande dépendance aux sources d’énergie renouvelables.
Le Royaume-Uni ne partage actuellement qu’une seule interconnexion avec la France, qui a été mise en service en 1986. National Gird construit actuellement une deuxième liaison avec la France, appelée IFA 2, qui devrait être opérationnelle au quatrième trimestre de cette année.
L’Ofgem a approuvé neuf nouveaux projets d’interconnexion, dont les trois nouvelles connexions vers la France. Si les neuf sont livrés, ils tripleront la capacité connectée du Royaume-Uni à l’Europe de 5 GW à 15 GW.
