L’économie britannique a repris un peu de vitesse en 2019 malgré une croissance nulle au cours du dernier trimestre de l’année, le Royaume-Uni ayant dépassé la France et l’Allemagne lors de sa dernière année en tant que membre de l’Union européenne.
Ces chiffres tombent néanmoins dans un climat modéré de l’économie mondiale l’an dernier, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ayant pesé sur l’activité internationale. Les perspectives de croissance en 2020 se sont redressées à la suite d’une trêve de décembre entre Washington et Pékin, mais pourraient reculer à mesure que l’épidémie de coronavirus en Chine se propage dans le monde.
La fortune du Royaume-Uni en 2020 et les années à venir dépendent fortement des négociations entre Londres et Bruxelles pour régler les futurs liens économiques après le départ officiel de la Grande-Bretagne du bloc le 31 janvier dernier. Le Premier ministre Boris Johnson vise à conclure un accord de libre-échange avec l’UE d’ici le 31 décembre, une échéance ambitieuse qui augmente le risque d’une rupture désordonnée à la fin de l’année alors que les accords de statu quo sur le commerce avec le bloc expirent.
L’économie britannique a progressé de 1,4% en 2019, selon une estimation préliminaire de l’Office for National Statistics publiée mardi. C’était plus rapide que le rythme de 1,3% enregistré en 2018 et la moyenne de 1,3% de plus de deux douzaines de prévisions économiques compilées par le Trésor britannique.
Les 19 pays qui utilisent l’euro ont augmenté de 1,2% en 2019, selon une estimation officielle. L’économie française a également progressé de 1,2%, bien que l’économie allemande n’ait progressé que de 0,6%. L’économie américaine a augmenté de 2,3%.