Olivier Brandicourt, médecin et patron de la société pharmaceutique française Sanofi, est né le 13 février 1956 à Casablanca.
Éducation
Olivier Brandicourt a d’abord étudié la biologie à l’Université Paris VII puis s’est spécialisé en médecine tropicale à l’Université Paris Descartes.
Carrière
Olivier Brandicourt, médecin et biologiste français, 60 ans, a 28 ans d’expérience dans l’industrie pharmaceutique. Au cours de sa carrière, il s’est forgé un profil international en travaillant dans de nombreux pays européens, aux États-Unis et au Canada.
Médecin de formation, il a passé huit ans au service des maladies infectieuses et tropicales au célèbre CHU de la Pitié Salpêtrière à Paris. Au cours de ses recherches, il s’est spécialisé dans le paludisme en Afrique centrale et ailleurs tout en travaillant pendant deux ans comme médecin en République du Congo.
Olivier Brandicourt a ensuite commencé sa carrière industrielle en tant que directeur médical pour l’Afrique pour Parke-Davis, qui a ensuite fusionné avec Warner-Lambert en tant que directeur médical. Il a été chargé de développer un médicament antipaludéen.
Après que le géant pharmaceutique américain Pfizer a acquis la société en 2000, Olivier Brandicourt est devenu directeur d’un plus grand groupe spécialisé dans la médecine générale.
Pendant son séjour chez Pfizer, il a dirigé son unité Global Primary Care, sa division Global Specialty Care et ses activités de cardiologie aux États-Unis.
En 2013, il rejoint le groupe Bayer HealthCare en tant que PDG de la section Santé et membre du comité exécutif de la section.
En avril 2015, il est devenu PDG de Sanofi, premier laboratoire pharmaceutique français et deuxième au monde avec 110 000 collaborateurs.
Olivier Brandicourt est membre du conseil d’administration de la Fédération internationale des associations de fabricants de produits pharmaceutiques (IFPMA) et membre du comité international du conseil d’administration des Pharmaceutical Research Manufacturers of America (PhRMA).
Anecdotes
Olivier Brandicourt a reçu une prime de signature de 4 millions d’euros lorsqu’il a rejoint Sanofi, un montant qui a suscité les critiques de certains syndicats et membres du gouvernement français. La société a déclaré que le bonus compensait les avantages qu’il avait perdus en quittant Bayer HealthCare.
