L’économie française continuera certainement d’être surpassée par celle du Royaume-Uni, un rapport prévoyant un écart de 23 % entre les deux pays d’ici 2035.
Ces affirmations ont été faites dans un rapport du Centre for Economics and Business Research, qui a publié ses prévisions à long terme pour le Royaume-Uni dans l’économie mondiale. Cet institut déclare ainsi que le Royaume-Uni conserverait son statut de cinquième économie mondiale et qu’il se situerait également en tête des classements mondiaux en matière de croissance jusqu’en 2035. D’ici 2035, le rapport suggère que l’économie britannique sera 23 % plus importante que celle de la France.
« Nous disposons d’un énorme avantage concurrentiel dans ce secteur technologique que la pandémie a fait avancer. La plupart de ces avantages sont à toute épreuve, à condition que le Royaume-Uni continue d’attirer les talents ».
Les économistes à l’origine du rapport affirment également que le Royaume-Uni surpassera de nombreux pays d’Europe.
Ces derniers ajoutent que « l’économie britannique reste l’une des plus performantes d’Europe malgré le Brexit ».
Un des auteurs, M. McWilliams, commente également la situation de pandémie actuelle, affirmant que l’économie mondiale pourrait se redresser – mais qu’il y a un gros risque d’inflation.
Il explique : « Nous pensons que lorsque le vaccin sera mis en place, l’économie mondiale pourrait se redresser rapidement.
« Mes collègues ont calculé qu’environ 200 milliards de livres sterling (environ 228 milliards d’euros) d’économies pourraient être réalisées au Royaume-Uni grâce à la pandémie, et qu’elles attendent d’être dépensées. Il y aura une accumulation similaire d’économies ailleurs.
« Nous sommes plus inquiets qu’un rebond rapide ne conduise à l’inflation, les pénuries faisant monter les prix ».
Le nombre de cas de COVID-19 commence à diminuer au Royaume-Uni grâce aux mesures de confinement qui freinent le virus, mais il a également un autre effet économique important.
Le Royaume-Uni se dirige vers une « récession à double creux », car le secteur des services – qui représente 80 % de l’économie – a vu son activité chuter de 49,4 en décembre à 38,8 en janvier, comme le souligne l’indice IHS Markit/Cips des directeurs des achats.
Tout ce qui est inférieur à 50 % indique que l’économie se contracte.
L’économie française a également été durement touchée, tandis que le président Macron commence à envisager les élections de 2022.
En 2020, la pandémie de coronavirus a réduit la production totale en France de 8,3 %, selon les chiffres officiels publiés aujourd’hui.
Le gouvernement de M. Macon avait initialement prévu que l’économie française se contracterait de 11 %.
Le ralentissement de l’année dernière marque la pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale.
L’économie allemande a enregistré une croissance de 0,1 %, meilleure que les prévisions de 0 % des économistes, tandis que l’Espagne a défié les attentes d’une contraction de 1,5 % pour une croissance de 0,4 %.