Les exportations françaises vers la Grande-Bretagne ont progressé de 4% en février, mais ne représentaient encore que 84% de la moyenne mensuelle du second semestre 2020, les règles commerciales post-Brexit continuant d’impacter les flux commerciaux, ont montré jeudi les données des douanes.
La France est l’un des plus importants partenaires commerciaux de la Grande-Bretagne au sein de l’Union européenne et de nombreux économistes prévoient que la sortie de la Grande-Bretagne de la plus grande zone de libre-échange du monde s’avérera être un frein à long terme pour sa croissance.
Le bureau britannique des statistiques a déclaré en mars que la pandémie de COVID-19 rendait difficile la quantification de l’impact du Brexit sur les nouvelles dispositions douanières.
Le mois dernier, la Grande-Bretagne a reporté d’environ six mois l’introduction d’une série de contrôles à l’importation post-Brexit sur les marchandises en provenance de l’UE, affirmant que les entreprises avaient besoin de plus de temps pour se préparer en raison de l’impact de la pandémie.
Les importations françaises en provenance de Grande-Bretagne ont bondi de 27 % pour atteindre 1,48 milliard d’euros en février, revenant à un niveau à peine inférieur à la moyenne mensuelle du second semestre 2020.
Dans l’ensemble, le déficit commercial de la France s’est creusé pour atteindre 5,25 milliards d’euros en données corrigées des variations saisonnières, contre 4,19 milliards d’euros en janvier, en raison d’une baisse des exportations d’avions, de produits pharmaceutiques et de produits manufacturés.
