Selon les prévisions de la CBI, l’économie britannique retrouvera son niveau d’avant la crise COVID d’ici la fin de l’année 2021, malgré le report de la fin du confinement, soit un an plus tôt que prévu.
Toutefois, le groupe d’entreprises a mis en garde contre les effets dévastateurs que pourraient avoir certains secteurs encore fermés s’ils ne recevaient pas davantage de soutien.
La CBI a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour cette année, à 8,2 %, grâce à une hausse des dépenses alimentée par l’amélioration des revenus des ménages et par les économies accumulées pendant les fermetures.
Le PIB devrait ainsi retrouver son niveau d’avant la pandémie d’ici la fin de l’année 2021.
Le dernier rapport indique : « Malgré le report d’un mois de la levée de toutes les restrictions, l’économie britannique devrait connaître une année exceptionnelle. »
Le rapport indique que l’économie est prête à connaître une « croissance économique considérable au cours de l’été », mais que « celle-ci ne sera pas ressentie aussi fortement par les secteurs qui travaillent encore sous restrictions ».
En 2020, la Grande-Bretagne a connu son plus grand déclin économique annuel depuis 300 ans, avec une baisse de près de 10 % due à la pandémie. Elle a encore subi coup dur au début de cette année, les nouveaux confinements ayant fait des ravages.
L’assouplissement des restrictions depuis le printemps a alimenté les espoirs d’un fort rebond, mais le report de la fin des mesures prévue pour le 21 juin fait craindre une entrave à la reprise.
La confirmation du report de quatre semaines signifie que certaines entreprises, telles que les pubs et les restaurants, devront continuer à fonctionner à capacité limitée, tandis que d’autres, comme les boîtes de nuit, devront rester fermées.
Le gouvernement a offert un certain soulagement en prolongeant jusqu’à la fin de l’année un moratoire sur les expulsions de locataires en difficulté par les propriétaires commerciaux.
Mais le Trésor s’est abstenu de toute nouvelle prolongation du programme de congé et de la réduction des taux d’imposition des entreprises, qui doivent tous deux commencer à diminuer d’ici la fin du mois.
La CBI prévoit une croissance de 8,2 % cette année, ce qui représente une amélioration par rapport à sa précédente prévision de 6 %, et elle a également relevé ses perspectives pour 2022 de 5,2 % à 6,1 %.
À l’instar d’autres prévisionnistes, il atténue également ses craintes concernant la hausse du chômage.
Le groupe d’entreprises estime qu’une part importante du rebond de l’économie, cette année, proviendra des dépenses du gouvernement pour lutter contre la COVID-19.
Mais il prévient que la stagnation de la productivité et des investissements des entreprises continuera de peser sur les perspectives à plus long terme.
