Alors que le pass sanitaire se déploie en France, confusion et doute subsistent

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Le controversé pass sanitaire, qui est désormais obligatoire pour manger au restaurant, voyager en train ou se rendre à l’hôpital, est entré lundi dans le quotidien des Français. Mais des doutes subsistent quant à son utilisation par les particuliers ou aux contraintes qu’il génère pour certains professionnels.

Pour que ce carnet de santé soit valable, il doit témoigner soit d’une vaccination complète, soit de la guérison du patient par un certificat de test positif d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois, soit enfin d’un test négatif datant de « moins de 72 heures ».

Le laissez-passer a également été appliqué à certains centres commerciaux de plus de 20 000 m², dont cinq centres de la région de Nantes, dans l’ouest de la France. Trois centres de la ville de Perpignan, dans le sud de la France, seront concernés à partir de ce mercredi.

A Paris, les Galeries Lafayette ont également mis en place le pass santé lundi, bien qu’aucune décision préfectorale n’ait encore été publiée pour les centres commerciaux parisiens.

Une affiche à l’entrée explique que « par décision préfectorale, la présentation du pass santé est obligatoire pour accéder au magasin », mais les « grands magasins » n’ont fourni aucune explication.

Lundi midi, sur l’avenue du Prado à Marseille, « il n’y a pas d’affluence », constate le patron de la brasserie O’Prado, Michaël Esterle, qui dit avoir refusé « la moitié des clients » sans laissez-passer dans la matinée.

Pendant ce temps à Bordeaux, Hadrien Garcia, gérant du café-brasserie « L’intendance » affirme craindre les débordements. « C’est clairement restrictif, ça allonge notre processus de prise de commande et on se retrouve vite débordé », a-t-il déclaré.

Un quart des trains contrôlés lundi

Le pass a également été rendu obligatoire pour les transports longue distance, mais les contrôles ne sont pas systématiques : Lundi, « un quart des trains » devaient être contrôlés, selon le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.

Seules quelques grandes gares ont procédé à des contrôles de quais, comme à Paris.

En milieu de matinée, à la gare Montparnasse, des agents de la SNCF ont rencontré les voyageurs et leur ont proposé de vérifier leur titre de transport, sans les forcer, pour leur remettre un bracelet en papier bleu.

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