L’économie française a rebondi un peu plus fortement qu’on ne le pensait au deuxième trimestre, grâce à la reprise des dépenses de consommation après le confinement dû au coronavirus, a indiqué aujourd’hui l’Insee.
La deuxième économie de la zone euro a enregistré une croissance de 1,1 % au cours des trois mois précédant la fin du mois de juin, après une croissance nulle au cours des trois mois précédents, a indiqué l’INSEE, qui a révisé à la hausse le taux du deuxième trimestre (0,9 %).
Cette hausse laisse l’économie 3,2 % en dessous des niveaux d’avant la crise atteints fin 2019, un écart que le gouvernement prévoit de combler avant la fin de cette année.
L’activité s’est rapidement redressée au cours de la seconde moitié du deuxième trimestre, l’économie sortant du verrouillage et un programme de vaccination prenant de la vitesse.
Les dépenses de consommation, moteur traditionnel de l’économie française, ont augmenté de 1 % au deuxième trimestre, tandis que les investissements des entreprises ont progressé de 1,9 %, selon l’INSEE.
Cependant, les dépenses de consommation ont connu un démarrage lent au troisième trimestre, les données mensuelles de juillet de l’INSEE montrant qu’elles ont diminué de 2,2 % par rapport à juin, soit plus que la baisse de 0,5 % attendue en moyenne par les économistes interrogés par Reuters.
Le gouvernement français prévoit une croissance économique de 6 % cette année, après une contraction de 8 % l’an dernier.
