Le gouvernement signe un contrat d’armement massif avec les Émirats arabes unis

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Un contrat d’armement français de 17 milliards d’euros (19,23 milliards de dollars) avec les Émirats arabes unis sécurisera la chaîne d’approvisionnement industrielle pour l’avion de combat français Rafale pour la prochaine décennie et soutiendra directement 7 000 emplois nationaux, a déclaré un responsable du ministère français de la défense.

L’accord, scellé vendredi, comprend la plus importante vente à l’étranger de l’avion de combat français. Il porte à 236 le nombre de Rafale neufs ou d’occasion vendus à l’exportation et déclenchera une augmentation de la production de l’avion de combat, a déclaré le responsable aux journalistes.

La vente approfondit les liens de sécurité existants entre la France et les EAU à un moment où, selon les diplomates, les alliés des États-Unis au Moyen-Orient remettent de plus en plus en question l’engagement des États-Unis dans la région après leur retrait d’Afghanistan.

Le responsable français a déclaré que le contrat démontrait l’appétit de plusieurs nations à « diversifier leur sécurité. »

Le contrat s’élève à 14 milliards d’euros pour 80 chasseurs Rafale de Dassault Aviation, 2 milliards pour des missiles air-air et de croisière fournis par le consortium européen MBDA et 1 milliard pour 12 hélicoptères Airbus H225M Caracal, a précisé le responsable.

La vente concerne le dernier standard F-4 du Rafale développé pour l’armée de l’air française, qui vise à accroître la connectivité et l’identification partagée des cibles entre les jets, à l’instar du F-35 de l’américain Lockheed Martin.

Des sources de la défense ont déclaré que le Rafale remplacerait une flotte de jets Dassault Mirage 2000 déjà déployés dans les EAU et qu’il est peu probable qu’il remplace une commande de F-35, les EAU continuant à assurer leur sécurité entre deux fournisseurs majeurs.

Cependant, l’accord est largement perçu comme un signal d’impatience alors que le Congrès américain hésite à approuver un accord sur les F-35 dans un contexte d’inquiétudes concernant les relations des EAU avec la Chine, notamment la prévalence de la technologie 5G de Huawei dans le pays.

Le responsable français a déclaré que l’accord ne prévoyait pas de racheter des Mirage 2000 ou de réaliser des investissements industriels compensatoires.

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