Impossible désormais de se passer des solutions numériques. Ces dernières ont pris une telle importance dans le quotidien qu’elles l’influencent grandement pour le meilleur, comme pour le pire. En 2022, elles pourraient ainsi devenir plus rapides, plus pratiques et plus intelligentes, mais également plus éthiques et sécurisées.
Une 5G très attendue
Développée pour faire face à la saturation des réseaux 4G, la 5G a été rendue opérationnelle dès novembre 2020 en France. Sa montée en puissance, prévue en 2021, n’a cependant pas encore eu lieu.
La 5G est pourtant une des technologies les plus plébiscitées par les Français : selon une étude réalisée par Celside Insurance, en partenariat avec Harris Interactive 81 % des sondés étaient d’avis que le très haut débit permis par la 5G faciliterait le télétravail à distance.
L’Intelligence artificielle toujours plus utile
Aujourd’hui, il existe beaucoup d’objets et d’applications dits « intelligents ». Cela regroupe néanmoins des appareils ou des algorithmes de nature bien différentes. De la télévision simplement connectée, au célèbre chien-robot de Boston Dynamics, le degré de sophistication n’est assurément pas le même.
Ce dernier s’accroît cependant d’année en année. Cela affecte tous les domaines : de la comptabilité (avec des solutions d’automatisation des tâches de comptabilité basée sur le machine learning), à la sécurité routière (surveillance par l’ordinateur de la voiture de la fatigue, de la perte de concentration ou encore certaines complications de santé inattendues du conducteur), en passant par la santé (toilettes connectées qui détectent les maladies, et même le cancer), les applications sont infinies. L’année 2022 devrait également voir émerger des innovations qui simplifient la vie comme la lampe qui aide à la lecture pour les dyslexiques.
La prise de conscience de l’empreinte carbone du numérique
En février 2021, un sondage réalisé par le Programme des Nations Unies pour le développement indiquait que 64 % des personnes interrogées étaient d’avis que le changement climatique représentait une « urgence mondiale ». En septembre, d’après une étude validée par la revue scientifique « The Lancet », 45 % des jeunes sondés affirmaient que « l’écoanxiété » affectait leur vie quotidienne.
Or de plus en plus de voix s’élèvent contre la pollution induite par le numérique : comme celle de Greenpeace qui dénonce depuis quelques années les émissions de l’industrie de fabrication et celles du fonctionnement du réseau internet. Selon l’ADEME, les mails professionnels envoyés par 100 salariés pendant un an représentent même l’équivalent de 13 trajets aller-retour Paris-New-York. Avec l’anxiété écologique qui monte, 2022 pourrait ainsi être une année charnière dans la prise de conscience de l’empreinte carbone du numérique.
La montée en puissance des applications qui facilitent le télétravail
Le 3 janvier 2020, l’action de l’entreprise Zoom Video Communications ne cotait « qu’à » 67,28 dollars. Deux ans plus tard jour pour jour, au 3 janvier 2022, cette dernière valait plus de 3 fois plus : 184,26 dollars, signe de l’importance prise par l’application. Avec la généralisation du télétravail, ce genre de solutions numériques, facilitant les échanges, devrait encore monter en puissance en 2022.
L’offre en solutions de management à distance devrait également être de plus en plus conséquente. D’autant que, selon une étude 2021 de Vanson Bourne pour VMware, « 63 % des entreprises françaises de plus de 500 salariés prévoient ou ont déjà adopté des outils dans le but de renforcer la supervision de leurs employés en situation de télétravail tandis que 71 % ont dû trouver de nouvelles façons de mesurer la productivité de leur personnel ».
L’indispensable démocratisation des bonnes pratiques de cybersécurité
Avec le développement de la « vie numérique », apparaissent parallèlement un certain nombre de menaces. « L’expert en cybersécurité Kaspersky a recensé quelque 380 000 nouveaux fichiers malveillants chaque jour dans le monde. Soit pas moins de 20 000 cas supplémentaires enregistrés quotidiennement par rapport à 2020 », rappelait ainsi le journaliste Nicolas Cailleaud, le 15 décembre dernier.
Connues pour être, dans la majorité des cas, le résultat d’une erreur humaine, les attaques informatiques peuvent, de l’avis des experts en la matière, être prévenues par la formation des employés (sensibilisation à l’importance de changer son mot de passe, de ne pas ouvrir une pièce jointe provenant d’une source inconnue, etc.). 2022 pourrait ainsi être l’année où les formations en entreprises en la matière se multipliront, tant, comme le rappelle Kaspersky, la digitalisation des échanges fait, de tout un chacun, une cible potentielle.