Les sociétés de restauration, les sociétés d’organisation d’événements et les agences de voyage figurent également parmi les bénéficiaires de l’aide.
Le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures d’aide financière pour les entreprises des secteurs de l’hôtellerie et du voyage touchées par la récente flambée des cas de Covid.
Ce soutien sera accordé aux hôtels, restaurants, traiteurs, entreprises de gestion d’événements, agences de voyages et autres entreprises de ces secteurs comptant moins de 250 employés qui ont perdu au moins 30 % de leurs revenus en décembre 2021 et janvier 2022 (par rapport aux chiffres de 2019).
Les entreprises éligibles pourront bénéficier d’une aide égale à 20% de la masse salariale de leur personnel.
Auparavant, les entreprises de ces secteurs impactés par le Covid n’étaient éligibles à une aide financière que si leur chiffre d’affaires mensuel était en baisse de 50%.
Le Premier ministre Jean Castex a déclaré hier (18 janvier) que les entreprises « continuent d’être fortement impactées par la crise sanitaire ».
En outre, celles qui perdent 65% de leur chiffre d’affaires au cours de ces mois seront également exemptées du paiement d’une partie des charges sociales imposées sur les salaires – les charges patronales, qui représentent entre 25% et 42% du salaire brut d’une personne.
En France, les charges sociales sont divisées en charges patronales et charges salariales, les premières représentant le pourcentage le plus élevé.
Actuellement, toutes les entreprises qui perdent 65 % de leur chiffre d’affaires en raison des restrictions du Covid peuvent bénéficier d’un remboursement à 100 % pour le personnel licencié, a déclaré M. Castex.
Les entreprises du secteur du tourisme qui perdent 50 % de leurs revenus voient tous leurs coûts fixes couverts par le gouvernement. Ces coûts comprennent les paiements d’assurance, les salaires, les loyers, les frais juridiques éventuels, etc.
On ne sait pas encore combien d’entreprises pourront bénéficier du nouveau soutien financier annoncé hier par le gouvernement, ni combien il coûtera à l’État.
Toutefois, le montant « restera modéré par rapport aux [aides financières]accordées par le passé », a déclaré le cabinet du Premier ministre.