Le ministre des Finances a qualifié ce taux de « rebond spectaculaire » après une contraction de 8 % de l’économie en 2020. La croissance économique de la France a dépassé celle du Royaume-Uni au second semestre de l’année.
Le produit intérieur brut (PIB) de la France a augmenté de 7 % en 2021, un taux qui n’a pas été observé depuis 1969.
Cela fait suite à une baisse de 8 % en 2020, causée par la pandémie de Covid, selon les chiffres récemment publiés par l’Insee, l’institut national de la statistique français.
Au quatrième trimestre 2021, l’économie française a progressé de 0,7 %, plus rapidement que prévu, et l’Insee a déclaré que cette année, elle a « clairement dépassé » son niveau de croissance pré-pandémique, en particulier entre juillet et septembre (troisième trimestre), où le taux d’expansion a été de 3,1 %.
L’Insee avait prévu une croissance de l’économie de 6,7%, un chiffre similaire à celui suggéré par la Banque de France.
« C’est un rebond spectaculaire », a déclaré le ministre des Finances Bruno Le Maire sur France 2. « Il efface [l’effet de] la crise sanitaire.
« Cela traduit la mobilisation des employés, des ouvriers, des chefs d’entreprise, des commerçants, des indépendants, de tous ceux qui, en France, ont retroussé leurs manches. Derrière ces chiffres spectaculaires, il y a des emplois, des usines et des entreprises.
« Cela prouve aussi que la politique économique du gouvernement est efficace. »
M. Le Maire a ajouté que « l’Europe s’en est très bien sortie », grâce à la « coordination » des 27 États membres de l’UE.
La reprise économique de la France a été soutenue par les consommateurs : les dépenses des ménages ont augmenté de 5,6 % pendant l’été par rapport au début de l’année.
L’argent dépensé dans les restaurants et l’hôtellerie est actuellement supérieur de 1,8 % aux niveaux de 2019, et les dépenses globales des ménages étaient exactement les mêmes au dernier trimestre qu’il y a deux ans.
La croissance a également été propulsée par une augmentation significative de la production de biens et services, qui s’est établie à 7,4 % après avoir chuté de 8,5 % en 2020, même si son niveau reste inférieur à celui de 2019.
Par ailleurs, le taux de chômage a baissé en 2021, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits sur les registres de Pôle emploi ayant diminué d’un demi-million de personnes au cours de l’année, un record.
Le directeur général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier, a prédit que la croissance se poursuivrait en 2022, mais que « la vague Omicron, la question des déficits publics et les difficultés de recrutement » des travailleurs étaient des incertitudes à lever.