Les entreprises françaises en Russie subissent de plus en plus de pressions pour quitter le pays. Mais partir n’est pas une décision facile et pourrait même être contre-productif pour l’Occident, estiment certains économistes.
Lorsque le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a entrepris sa tournée virtuelle des parlements des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Allemagne au cours des dernières semaines, il a surtout demandé davantage d’armes et d’avions à réaction pour combattre l’armée russe qui envahit son pays.
Dans son discours vidéo devant le Parlement français mercredi dernier, l’homme de 44 ans a toutefois également ciblé certaines entreprises françaises.
« Les entreprises françaises devraient quitter la Russie », a exhorté M. Zelenskyy, comme toujours vêtu d’un T-shirt kaki et avec le drapeau ukrainien jaune-bleu en arrière-plan.
« [Le constructeur automobile] Renault, [la chaîne de supermarchés]Auchan et [la chaîne de bricolage]Leroy Merlin doivent cesser d’être les sponsors de la machine de guerre russe – les valeurs sont plus importantes que les profits », a-t-il ajouté.
Il a ensuite appelé à un boycott mondial contre Renault.
Une décision difficile à prendre
Mais quitter la Russie n’est pas une décision facile. Et les entreprises concernées – et certains économistes – affirment qu’elle pourrait même être contre-productive pour l’Occident.