La France et l’Allemagne préconisent l’existence de « marchés pilotes verts communs » pour les technologies respectueuses du climat entre les États-Unis et l’Union européenne. Les ministres de l’économie de ces deux pays feront valoir cette initiative lors de leur visite aux États-Unis.
La réponse européenne à la loi sur la réduction de l’inflation (IRA) des États-Unis
En réponse à la loi sur la réduction de l’inflation (IRA) du gouvernement américain, qui vise à attirer les investissements dans le pays en accordant des réductions d’impôts et d’autres subventions, l’Union européenne a présenté la semaine dernière son propre plan industriel « Green Deal ». Ce plan vise à rendre plus attractifs les investissements dans les technologies à faible émission de carbone en Europe.
La coopération entre l’UE et les États-Unis
Robert Habeck, ministre allemand de l’économie et du climat, souligne l’importance de la concurrence amicale et loyale pour le développement des technologies respectueuses du climat. La coopération plus étroite entre l’UE et les États-Unis pourrait être déterminante pour réduire les dépendances et accroître la résilience des deux côtés de l’Atlantique.
L’initiative franco-allemande
Bruno Le Maire, ministre français, et Robert Habeck, ministre allemand, cherchent à convaincre les États-Unis de l’importance d’une approche commune en matière d’investissements verts. Les économies française et allemande sont étroitement liées à l’économie américaine, raison pour laquelle les deux ministres considèrent leur responsabilité de soutenir la Commission européenne dans la défense du commerce transatlantique.
Depuis l’annonce de la loi sur la réduction de l’inflation (IRA) des États-Unis en fin 2022, la France et l’Allemagne ont agi de concert pour trouver une réponse européenne. Bien que l’IRA soit louable pour son orientation claire vers l’action climatique, ce programme de subventions vertes de plus de 300 milliards de dollars présente de graves dangers pour l’industrie européenne et le partenariat transatlantique.
La France et l’Allemagne estiment que les États-Unis et l’Union européenne devraient travailler ensemble pour développer des technologies respectueuses du climat. Ils considèrent que la coopération entre les deux parties peut être un moyen de réduire les dépendances et d’accroître la résilience de chaque côté de l’Atlantique. Les ministres français et allemand de l’économie, Bruno Le Maire et Robert Habeck, souhaitent convaincre les États-Unis qu’une approche commune dans les investissements verts serait bénéfique pour toutes les parties. Ils considèrent également que leur responsabilité est de soutenir la Commission européenne pour défendre le commerce transatlantique. Enfin, ils considèrent que la coopération entre les États-Unis et l’Union européenne peut contribuer à améliorer la sécurité et la résilience des deux parties, en renforçant les relations transatlantiques et en évitant la concurrence néfaste.